Cette étude transversale quantitative, réalisée en juin 1997, a comparé les niveaux de stress des infirmières diplômées depuis moins de cinq ans en poste de « volante » ou en poste fixe dans les deux hôpitaux publics de Dax et Bayonne.

Le taux de réponse au questionnaire auto-administré a été de 86,3% (n=62).

Le score global des niveaux de stress (sur l'échelle NSS de Gray-Toft) fut respectivement de 42,3% et 36,8% pour les infirmières volantes et fixes (p<0,05).

Ce niveau de stress plus élevé est lié aux situations suivantes : formation insuffisante, mort et accompagnement, (écart le plus significatif entre volantes et fixes), charge de travail et manque de soutien.

Seulement 27% des infirmières volantes ont choisi de l'être ; 63% d'entre elles se sentent peu ou pas intégrées dans les équipes et, malgré une appréciation positive de leur santé, 48,4% (contre 19,4% en poste fixe) se sentent épuisées en fin de journée.

Un grand nombre des infirmières (87%) ont fait des propositions pour réduire le stress : augmentation du personnel, aménagement du temps de travail, ainsi qu'une reconnaissance de leur travail, en incluant des formations (gestion du stress) et la création de groupes de parole et de soutien psychologique.

(R.A.).