CHILD ABUSE AND NEGLECT, vol. 21, n° 1, 1997, pages 93-105, 32 réf., ISSN 0145-2134, USA
Souvent, les professionnels qui sont légalement tenus de signaler aux autorités responsables de la protection des enfants les cas qu'ils soupçonnent de mauvais traitements ou de négligence, ne le font pas.
Dans cet article, on rapporte avoir mené un sondage auprès de 341 institutions pour enfants, situées dans trois banlieues de Stockholm.
Parmi les 3.737 enfants inscrits, 3 pour cent (N=112) étaient soupçonnés d'être victime de mauvais traitements. parmi ces derniers, seulement 37 pour cent ont été signalés aux autorités pour la protection des enfants.
De plus, au cours d'entrevues avec les directeurs des maternelles, on a noté un délai considérable avant de se décider à signaler.
Dans une étude subséquente menée quelque cinq ans après que les premiers soupçons se soient fait sentir, on a remarqué que 43 pour cent des enfants en question demeuraient toujours inconnus des autorités.
Les données indiquent aussi que le taux faible de signalements pourrait s'expliquer par la façon dont les cas sont pris en charge par les autorites.
Mots-clés BDSP : Enfance maltraitée, Maltraitance, Témoignage, Jardin enfant, Enseignant, Ecole maternelle, Suède, Europe, Homme
Mots-clés Pascal : Enfant maltraité, Victimologie, Témoignage, Garderie enfant, Enseignant, Ecole maternelle, Etude longitudinale, Suède, Europe, Homme, Signalement
Mots-clés Pascal anglais : Child abuse, Victimology, Testimony, Day care center, Teacher, Nursery school, Follow up study, Sweden, Europe, Human
Notice produite par :
Inist-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et Technique
Cote : 97-0152757
Code Inist : 002B18H05B. Création : 21/05/1997.