LES DOSSIERS DE L'OBSTETRIQUE, n° 228, Paris : E.L.P.E.A (éditeur), 1995, pages 29-32, ISSN 0767-8293, FRA
Une recherche menée de 1987 à 1989 auprès de femmes ayant accouché sous X, suite à un viol, a révélé que toutes n'avaient découvert leur grossesse que tardivement.
Elles ne pouvaient imaginer d'accoucher tant elles craignaient de découvrir l'enfant à la naissance, s'imaginant qu'il allait ressembler au violeur.
Certaines ont effectué des tentatives de suicide ou d'auto-avortement.
Lorsqu'elles n'ont pas eu la possibilité d'exprimer auprès d'un spécialiste le vécu du viol, elles risquent de se taire.
Le viol est, en effet, l'un des secrets les mieux gardé si une prise en charge médico-psychologique ne s'est pas instaurée.
Néanmoins, ce n'est pas parce que les femmes ne parlent pas que les viols n'existent pas.
Transmettre le secret du viol est-il une protection pour le devenir de l'enfant ?
Il semble que cela permet à l'enfant de pouvoir vivre à l'abri des réactions des autres.
En conclusion, il semble important de séparer le devenir de la femme de celui de l'enfant.
Mots-clés BDSP : Grossesse, Accouchement, Viol, Sévices sexuels
Mots-clés Pascal : Gestation, Accouchement, Viol
Mots-clés Pascal anglais : Pregnancy, Delivery, Rape
Notice produite par :
MRPS - Maison régionale de la promotion de la santé (devenue GRPS)
Code Inist : 002B30A03C. Création : 199608.